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Son contenu est diffusé à travers des témoignages, des expertises, des points de vue. Il est délivré par des patients, des experts, des proches ou toute personne ayant un lien avec le sujet de la prédisposition génétique au cancer du sein.
Alice Detollenaere – Fondatrice
On m'a découvert un cancer du sein alors que je n'avais que 32 ans. Heureusement, il fut diagnostiqué à un stade précoce. Ma tante maternelle était décédée quelques années auparavant à la suite de cette maladie et jusqu'à présent, il s'agissait du seul cancer du sein dans notre famille. Le corps médicale m'a incitée à passer un test génétique afin de déterminer s'il existait chez nous une prédisposition génétique. C'est ainsi que j'ai appris être porteuse de la mutation CHEK2. Le risque développer un nouveau cancer sur l'autre sein était toujours présent alors j'ai décidé de faire retirer ce dernier. Grâce à la compétence de ma docteure, du généticien, de notre système de santé, j'ai pu faire cette deuxième opération préventive et bénéficier d'une reconstruction immédiate. Tout fut entièrement pris en charge par la sécurité sociale.
Aujourd'hui, j'ai conscience que mon parcours a été rythmé par la chance. La chance d'avoir été diagnostiquée tôt de mon cancer. La chance d'avoir pu identifier la mutation génétique. La chance d'être la femme pleine de vie que je suis aujourd'hui. J'aimerais qu'aucune autre femme ne passe à côté de sa chance. Il n'y a pas de fatalité à tomber malade si l'on est prise à temps. Pas de fatalité non plus à faire la découverte d'une prédisposition au cancer du sein si l'on fait les bons choix. La seule donnée importante, c'est le temps. Il faut prendre de cours le risque. Ainsi la fatalité n'est plus inéluctable.Alice Detollenaere